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Les Pages de l'Olivier
25 octobre 2006

Et le fléau s'abattit sur nous...

 

 

Quand on parle de fléau, on pense à la maladie, et plus exactement à la peste; cette damnation qui détruit toute âme sur son passage après lui avoir fait endurer des souffrances qu'elle-même ne mériterait pas...Ce mot: "la peste", fut toujours un très mauvais présage..On fuyait le pays qui en était ravagé, on barricadait les villages déjà infestés et on brûlait tous corps contaminés...Les rats étaient les véhiculeurs de cette maladie; résidants de la pourriture et de la saleté humaine, ils ramenaient des canivaux et égouts primaires tout ce que les hommes ne voulaient pas voir au-dessus du sol...

Chez moi, sur mon sol, sur celui de mon lamentable petit peuple, des rats ont ramené un fléau..Mais, jamais on avait délaissé nos canivaux, jamais on avait omis un rendez-vous chez le médecin..Les rats venaient d'un autre pays, et le fléau de toute part...

Je suis de ذرية الحجارة

...la descendence des pierres...

Parce que seules les pierres ne pouvaient être infestées par le fléau...Non point car elles n'avaient ni âme ni d'esprit, mais tout simplement parce qu'elles avaient de la volonté, de la résistence et un désir ardu de survivre et mieux!...De combattre le mal qui s'était abattu sur des terres du paradis perdu sur la planète...

Aujourd'hui encore, je me rappelle de mon Eden lointain; je m'en rappelle telle une mère vierge et violée..La mienne...Et que j'aurai abandonnée à la merci de ce fléau sans pitié.. Mais qui, quand même, avait pris une pierre et une branche cassée d'un olivier, et se serait battue jusqu'à la fin pour ne plus rester la proie de ce mal....

On dit que les plus terribles morsures dont un humain puisse être affligées sont ceux de l'homme...Non point d'un animal ou d'une bête mais de l'homme...

Alors, que penser d'un fléau qui n'est point maladie biologique, mais en fait, une salve humaine, une rangée d'âmes qui veulent dévaster, exterminer, tout détruitre, et ...Ô ironie! Rayer tout un peuple de la carte!

Je suis la descendence des pierres, j'ai trouvé l'olivier de mon ancien verger de mon ancienne maison cassé..Mais je n'ai pas voulu qu'il soit mort pour rien, tout comme tous les enfants de mon lamentable petit peuple si vaillant...Alors j'en ai fait des pages, non pour parler du maintenant, car le maintenant est conté par tant d'humains, ...Mais de l'avant, quand j'étais encore dans mon Eden, lorsque l'olivier donnait encore des olives et que le fléau était à ses milieux....

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  • La vérité n'est pas les paroles larmoyantes et touchantes que prononce une bouche hypocrite en mettant une intonation de faux regret dans la voix.... La vérité est le silence des yeux qui essaient de cacher la dure et âpre existence mais n'affichent que le
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